Introduction aux méthodes de recherche en communication

La première section, intitulée La recherche en communication, discute d'abord des axes d'étude en communication. Un tableau récapitulatif permet de faire une brève synthèse des domaines étudiés. Par la suite, une explication de la démarche scientifique est présentée, aboutissant à une brève discussion sur l'épistémologie, sujet souvent escamoté dans les livres d'introduction aux méthodes de recherche. Quoique la section soit assez courte et qu'elle ne comprenne pas d'échelle graphique pour faciliter la visualisation des différentes positions que prennent les écoles (voir par exemple Chalmers, 1987), elle aborde tout de même le sujet de façon simple et compréhensible. La section se termine avec une explication des types de recherche illustrée sous forme de tableaux synthétiques ainsi qu'une description du processus de recherche. Des exemples d'une lettre d'information et d'un formulaire de consentement ainsi que des résumés du processus de recherche pour trois types d'étude sont ici encore présentés sous forme de tableaux permettant une visualisation claire, ce qui s'avère un outil utile pour les personnes cherchant à parfaire leurs connaissances et à se tenir au courant des dernières tendances. Celles-ci apprécieront le tableau recensant les revues scientifiques francophones en communication les plus populaires. Du côté négatif, le livre prend du temps à remettre les pendules à l'heure concernant la croyance que les études dont découlent des données quantitatives sont supérieures à celles dont découlent les données qualitatives. Quoiqu'il existe beaucoup d'études en communication qui soient plutôt qualitatives et que les études quantitatives sont encouragées dû à cette lacune dans certains axes de recherche, il aurait été important de rendre explicite beaucoup plus tôt dans le volume le fait que la démarche scientifique dépend principalement de la question posée découlant du sujet à l'étude. Le glossaire constitue un ajout pratique, mais il n'était peut-être pas assez développé. Par exemple, le mot « biographie », qui est davantage à la portée de tous, y figure, mais des mots plus techniques comme « strate » et « covariance » n'y sont pas. Enfin, le livre n'a pas de chapitre de conclusion, ce qui laisse le lecteur un peu perplexe.