Le mythe de « LA » position du centre de pression
L’analyse du signal stabilométrique, réalisée dans une perspective biomécanique, définit la position du centre de pression comme moyenne de la distribution des positions mesurées pendant la durée de l’enregistrement. Cette position est ensuite prise comme base de référence pour le calcul de toute un...
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Veröffentlicht in: | Neurophysiologie clinique 2018-12, Vol.48 (6), p.328-328 |
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Hauptverfasser: | , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’analyse du signal stabilométrique, réalisée dans une perspective biomécanique, définit la position du centre de pression comme moyenne de la distribution des positions mesurées pendant la durée de l’enregistrement. Cette position est ensuite prise comme base de référence pour le calcul de toute une série de paramètres biomécaniques : X-moyen, Y-moyen, Surface, LFS, VFY. Or, récemment Usachev et Belyaev [1], reprenant des études d’enregistrements de longue durée, initiées par Inamura et al. [2], ont montré que le nuage des positions successives du centre de pression servant à définir « SA » position moyenne peut migrer d’une zone de la base de sustentation à une autre, de minute en minute. L’étude, réalisée au laboratoire Rhythm de la société Stabilan à Taganrog, a simplement consisté à enregistrer pendant une durée prolongée, pouvant aller jusqu’à sept minutes, des sujets apparemment normaux et à réaliser un film du Lissajou. Cette découverte pourrait expliquer les résultats de la thèse de Pinsault [3] : un enregistrement d’une durée de 30 secondes a plus de chances qu’un enregistrement d’une minute de ne saisir que des positions du centre de pression appartenant à la même zone de migration. |
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ISSN: | 0987-7053 1769-7131 |
DOI: | 10.1016/j.neucli.2018.10.044 |