D'où nous viennent au juste les images1 ?

ABSTRACT Painters, filmmakers and photographers all aspire to create an original vision, while in reality they are limited to reproducing the stereotypes around them, which have gradually come to constitute our visual field. Figure 2 Figure 3 Brochure touristique (automne-hiver 1997) Figures 4 et 5...

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Veröffentlicht in:Cinémas (Montréal) 2002-04, Vol.12 (3), p.85
1. Verfasser: Tsikounas, Myriam
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:ABSTRACT Painters, filmmakers and photographers all aspire to create an original vision, while in reality they are limited to reproducing the stereotypes around them, which have gradually come to constitute our visual field. Figure 2 Figure 3 Brochure touristique (automne-hiver 1997) Figures 4 et 5 Brochure touristique (printemps-été 1998) Risquant l'hypothèse qu'un traumatisme collectif est susceptible de troubler notre point de vue sur le monde - de nous forcer à contempler subitement le lieu du drame à une autre distance et sous un autre angle, ne plus le voir du tout donc de regarder ailleurs - je voudrais examiner ici la façon dont les cinéastes soviétiques, au lendemain de deux bouleversements majeurs, la Première Guerre mondiale et Octobre 1917, ont reconverti des clichés venus d'un fonds culturel commun à tout l'Occident. Quant au plan de la file d'attente devant une échoppe pour « une livre », « une demie livre », « un quart de livre de pain », elle vient d'une illustration du Règne de la famine. Ce texte est issu d'une communication lors du premier Colloque international du Centre de recherche sur I'intermédialité de l'Université de Montréal, La nouvelle sphère intermédiatique, Musée d'art contemporain de Montréal, mars 1999.
ISSN:1181-6945
1705-6500