Un cinéma zazique?
Cet article veut montrer comment l’étude de l’adaptation cinématographique (par Louis Malle) du roman de Raymond Queneau, Zazie dans le métro, doit tenir compte d’un premier travail de transposition qu’on trouve dans le roman lui-même : le passage de l'oral à l’écrit. C’est à partir de là que l...
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Veröffentlicht in: | Cinémas (Montréal) 1994, Vol.4 (3), p.135-152 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article veut montrer comment l’étude de l’adaptation cinématographique (par Louis Malle) du roman de Raymond Queneau, Zazie dans le métro, doit tenir compte d’un premier travail de transposition qu’on trouve dans le roman lui-même : le passage de l'oral à l’écrit. C’est à partir de là que l’auteure pose l’hypothèse de l’« intransposabilité » du roman. Hypothèse qu’elle prouve ensuite en considérant les différences fondamentales entre l’énonciation romanesque (déictique) et l’énonciation filmique (réflexive). Elle conclut ainsi que le film de Malle est, somme toute, impuissant à traduire les petites secousses du langage zazique. |
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ISSN: | 1181-6945 1705-6500 |
DOI: | 10.7202/1001042ar |