On a commis l’erreur d’enlever l’émotion au politique
Née en 1977, Ana Tijoux est une rappeuse franco-chilienne très largement reconnue au niveau international. À la fin des années 1990, dans des allers-retours entre la France où elle est née et le Chili dont sa famille est originaire, elle sortait ses premiers albums avec le groupe Makiza dans un regi...
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Veröffentlicht in: | Mouvements (Paris, France : 1998) France : 1998), 2018-01, Vol.96 (4), p.93-101 |
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Hauptverfasser: | , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Née en 1977, Ana Tijoux est une rappeuse franco-chilienne très largement reconnue au niveau international. À la fin des années 1990, dans des allers-retours entre la France où elle est née et le Chili dont sa famille est originaire, elle sortait ses premiers albums avec le groupe Makiza dans un registre très engagé : Vida Salvaje , 1998 ; Aerolíneas Makiza , 1999 ; Casino Royale , 2005. Après une petite pause, elle a successivement publié des disques plus pop ( Kaos , 2007), voire chill ( 1977 , 2009), avant de revenir vers des textes très contestataires ( La Bala , 2011 ; Vengo , 2014). Elle développe aujourd’hui différents projets musicaux dont le point commun serait un retour vers les rythmes typiquement latino-américains (boléros, nouvelle chanson chilienne, etc.). Au milieu d’une tournée aux États-Unis, elle a accepté de répondre à une série de questions sur les dimensions politiques du Hip hop. Elle se décrit traversée par un processus historique qui la dépasse mais qu’elle porte à sa mesure, en observant, en conversant et en composant du politique ancré dans l’émotion du quotidien. |
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ISSN: | 1291-6412 1776-2995 |
DOI: | 10.3917/mouv.096.0093 |