Raymond Guy LeBlanc: "Avant je criais aujourd'hui je parle"

Puis j'ai decouvert la poesie et l'ecriture au college l'Assomption, a Moncton. J'ai commence par lire Nelligan, Lozeau, Lamartine, Hugo, Saint-Denys-Garneau. La lecture de l'oeuvre de ces auteurs, et en particulier celle de Ronald Despres, a declenche quelque chose en moi....

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Veröffentlicht in:Studies in Canadian literature 2000-01, Vol.25 (2), p.159
1. Verfasser: Viau, Robert
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Puis j'ai decouvert la poesie et l'ecriture au college l'Assomption, a Moncton. J'ai commence par lire Nelligan, Lozeau, Lamartine, Hugo, Saint-Denys-Garneau. La lecture de l'oeuvre de ces auteurs, et en particulier celle de Ronald Despres, a declenche quelque chose en moi. Il y avait une photo de Despres dans les couloirs du college. Un jour, j'ai demande au pere Johnson: >. J'ai pris sept ans a ecrire ce poeme, jusqu'a ce que je l'ai exactement comme je le voulais. Mes premieres armes en poesie ont commence avec les romantiques, puis les poetes du Quebec, puis un Acadien, Ronald Despres. RL Tout depend du poeme. Il y a des poemes qui sont venus a la suite d'une urgence de dire, comme l'ensemble des poemes des annees 1969 a 1971 publies dans Cri de terre en 1972. Il y avait un besoin de dire quelque chose d'affirmatif, de remplir une sorte de vide politique. Il s'agissait vraiment de denoncer une situation, d'affirmer des droits. Un cri signifie qu'on a quelque chose d'urgent a dire. Et a ce momentla, je dirais que ma poesie repondait beaucoup a ce sentiment que nous, les Acadiens, on avait quelque chose a dire. J'avais senti cela quand j'etais en France, en 1968-1969. C'est la que j'ai eu la conviction que moi j'avais quelque chose a contribuer. Et quand je suis revenu en Acadie, j'ai publie avec l'aide du pere Chamard les premiers trente poemes qui ont marque la poesie acadienne, dont . Gerald Leblanc, qui etait alors a Boston, a dit:
ISSN:0380-6995