Give Me Liberty: Why It Is Important Not to Confuse Freedom and Other Educational Values

Freedom as liberty, the absence of constraints by other people, is crucial in politics and education. Unfortunately, it is too often confused with such other conceptions as autonomy and ability. Freedom as liberty is justified both by Kant's Principle of Practical Reason and by Mill's four arguments. Moreover, the personal pursuit of other values normally presupposes, or empirically requires, freedom as liberty. The author proposes that freedom should be kept conceptually distinct from notions of autonomy and ability because freedom has a fundamental place in their achievement through education. Being in possession of abilities and powers is not being in possession of freedom and having freedom is not the same thing as acquiring ability. The onus is not upon persons to show why they should be allowed to be free and to do what they want to do, but rather upon those who set the constraints. If we make schooling compulsory and stop children from doing other things they might prefer, we do so only for good reasons of prudence or morality which justify such constraints. La liberté, cette absence de contraintes provenant de d'autres personnes, est essentielle en politique et en éducation. Malheureusement, il y a trop souvent de confusion entre cette dernière et d'autres réalités comme l'autonomie et la possibilité d'exécuter. En tant que réalité, la liberté se justifie par les Principes de la raison de Kant et par les Quatre arguments de Mill. De plus, la recherche personnelle de d'autres valeurs suppose normalement, ou du moins nécessite la présence de la liberté. L'auteur propose que le concept de liberté soit perçu différemment des concepts d'autonomie et de possibilité d'exécuter parce que la liberté est nécessaire à leur actualisation par le truchement de l'éducation. En effet, posséder des capacités et du pouvoir ne signifie pas qu'on est en possession de liberté et devenir libre n'est pas la même chose qu'acquérir des capacités. Il n'appartient d'ailleurs pas aux personnes de démontrer pourquoi elles devraient être libres. C'est plutôt à ceux qui imposent les contraintes que revient cette tâche. Par exemple, si nous rendons la fréquentation scolaire obligatoire et ce faisant empêchons les enfants de faire ce qu'ils préfèrent, c'est que des raisons, de prudence et de moralité, nous obligent à imposer ces contraintes.