Normalisation EMG par le testing musculaire de grade 3 : validité et application dans l’analyse de la marche
Introduction L’électromyographie (EMG), paramètre important dans l’analyse quantifiée de la marche, est généralement utilisée pour évaluer le timing d’activation. L’interprétation de l’amplitude EMG nécessite une normalisation. Cependant, aucun consensus n’existe sur les méthodes existantes. La méth...
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Veröffentlicht in: | Neurophysiologie clinique 2016-11, Vol.46 (4), p.282-282 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Introduction L’électromyographie (EMG), paramètre important dans l’analyse quantifiée de la marche, est généralement utilisée pour évaluer le timing d’activation. L’interprétation de l’amplitude EMG nécessite une normalisation. Cependant, aucun consensus n’existe sur les méthodes existantes. La méthode conventionnellement utilisée, contraction volontaire maximale, est souvent impossible à effectuer chez les populations pathologiques. La capacité d’un muscle à tenir contre la gravité, que l’on assimile au testing musculaire manuel de grade 3 (MMT3), semble être une bonne alternative. Le but de cette étude était d’évaluer la variabilité à une semaine de la méthode de normalisation EMG basée sur MMT3 en comparaison à la méthode conventionnelle contre force maximale (MMT5) et son application pendant la marche. Matériel et méthodes Les EMG de 5 muscles des membres inférieurs (gluteus medius, rectus femoris, tibialis anterior and semi-tendinosus) de 9 sujets sains (âge = 29,7 ± 6,2 ans, IMC = 22,7 ± 3,3 kg·m−2 ) ont été évalués bilatéralement, soit un total de 18 jambes étudiées. Trois mesures des exercices MMT3 et MMT5 ont été répétées. L’amplitude EMG pendant la marche a ensuite été normalisée avec ces deux méthodes. Le protocole a été répété une semaine plus tard. La variabilité inter-session a été évaluée en mesurant le pourcentage de différence de profil des courbes (DPC) à une semaine pour chaque participant. Le coefficient de corrélation interclasse (ICC) mesuré entre les deux sessions ainsi que l’instant du pic maximal d’amplitude (IPMA) ont été comparé entre les deux méthodes. Résultats La DPC à une semaine et l’IPMA entre les méthodes n’ont montré aucune différence significative. Une excellente variabilité a été évaluée (ICC > 0,75) pour tous les muscles excepté le rectus femoris (ICC_MMT3 = 0,53, ICC_MMT5 = 0,68) avec les deux méthodes. Discussion–conclusion Les résultats suggèrent que la normalisation EMG par MMT3 est une bonne alternative à la méthode conventionnelle MMT5. L’étape suivante sera d’évaluer cette méthode sur une population pathologique. |
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ISSN: | 0987-7053 1769-7131 |
DOI: | 10.1016/j.neucli.2016.09.111 |