L’architecture podale peut-elle influencer l’analyse posturale ?

Introduction Les études s’intéressant à la structure des pieds montrent des modifications de l’activité musculaire des membres inférieurs à la marche (Murley et al., 2009) ainsi qu’une augmentation du risque de blessures sportives (Burns et al., 2005) en fonction du type de pied. L’objectif de notre...

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Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2016-11, Vol.46 (4), p.285-285
Hauptverfasser: Vermand, Stéphane, Ferrari, Frank-Jourdan
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Introduction Les études s’intéressant à la structure des pieds montrent des modifications de l’activité musculaire des membres inférieurs à la marche (Murley et al., 2009) ainsi qu’une augmentation du risque de blessures sportives (Burns et al., 2005) en fonction du type de pied. L’objectif de notre étude est de déterminer si la position statique des pieds peut avoir une influence sur l’étude posturale d’un sujet. Matériel et méthodes Cinquante-sept sujets sportifs ont été divisés en 3 groupes en fonction de leur architecture podale déterminée à partir du Foot Posture Index (Redmond et al., 2006). Un groupe neutre ( n = 30), un groupe supinateur ( n = 13) et un groupe pronateur ( n = 14) devait maintenir une position debout érigée pendant 51,2 secondes sur une plateforme. Les données étudiées sont le X moyen, le Y moyen, la surface de l’ellipse de confiance, la longueur de la trace d’oscillation et la vitesse moyenne d’oscillation. Résultats L’ensemble des données étudiées ne présentent pas de différence significative (test Anova) en fonction de la typologie podale observée. Discussion–conclusion Cette étude montre que l’analyse posturale globale du corps humain ne peut être modifiée en fonction de la position des pieds. Cependant, au vu des autres études, cette donnée est à prendre en compte dans l’analyse dynamique des sujets.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2016.09.119