Cotrimoxazole en traitement des infections ostéoarticulaires
Au cours des infections ostéoarticulaires (IOA), les fluoroquinolones (FQ), sont les molécules antibiotiques de choix. Cependant au vu de l’émergence de résistance à cette classe elles sont moins souvent utilisables. Le cotrimoxazole (CTX) est une alternative mal étudiée dont l’efficacité et la tolé...
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Veröffentlicht in: | Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S85-S85 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au cours des infections ostéoarticulaires (IOA), les fluoroquinolones (FQ), sont les molécules antibiotiques de choix.
Cependant au vu de l’émergence de résistance à cette classe elles sont moins souvent utilisables. Le cotrimoxazole (CTX) est une alternative mal étudiée dont l’efficacité et la tolérance sont peu documentées. Nous nous sommes intéressés à évaluer le traitement par CTX IOA dans un centre de référence des infections ostéoarticulaires.
Étude rétrospective bicentrique de 2013 à 2016 au sein d’un centre de référence, portant sur les dossiers des patients hospitalisés en chirurgie orthopédique et ayant bénéficié d’une prescription de cotrimoxazole durant leur séjour, identifiée à partir du logiciel de prescription.
Critères d’inclusion : patients hospitalisés pour prise en charge d’une IOA traités par du CTX per os en antibiothérapie définitive de relais.
Critères d’exclusion : traitement par antibiothérapie suppressive au long cours, absence d’IOA, un traitement par CTX inférieur à 10jours.
L’efficacité et les effets indésirables du CTX ont été évalués à j7 de la date opératoire, à j45, et à j90. Le succès était défini par l’absence de signes locaux et généraux de sepsis, pas d’incident cicatriciel, régression du syndrome inflammatoire biologique motivant une reprise chirurgicale ou une antibiothérapie additionnelle.
Au total 100 dossiers ont été revus et 34 inclus.
L’âge moyen=62±20 ans. Sexe ratio H/F=1. Score de Charlson médian=4.
Parmi eux, 76,5 % (n=26) possédaient du matériel étranger, dont 44,1 % une prothèse (n=15), 32,3 % du matériel d’ostéosynthèse (n=11) ; 23,5 % (n=8) présentaient une IOA sur articulation native.
La prise en charge consistait en ablation/changement du matériel (n=18 ; 69,2 %).
Les IOA étaient pour un tiers des cas (n=11) polymicrobiennes. Les micro-organismes les plus fréquemment retrouvés étaient : entérobactéries (n=14), SCN (n=13) et staphylocoque doré (n=13), dont 30,7 % (n=4) de SARM.
La durée médiane de traitement était de 45jours (21–45) et la posologie utilisée allaient de 800mg×2 (n=27) à 800mg×3/j (n=7). La plupart des molécules associées étaient : 35,3 % des FQ (n=12) et 23,5 % rifampicine (RFP) (n=8). Aucune utilisation en monothérapie.
Effets indésirables : 8,8 % (n=4) dont une allergie cutanée, une diarrhée sévère, une hépatite non grave et une fièvre aux ATB. Tous les cas ayant conduit à l’arrêt du CTX.
On note 29,4 % de perdu de vue (n=10) à j90.
On retrouve un succès en ITT/per-protocole : à j7, de |
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ISSN: | 0399-077X 1769-6690 |
DOI: | 10.1016/j.medmal.2017.03.215 |