Gestion des excreta : évacuer les mauvaises pratiques

Les recommandations nationales incitent les professionnels à prévenir la transmission croisée des micro-organismes dans la gestion des excreta. Toutes les unités de l’hôpital sont équipées d’un lave-bassin sauf les unités de soins de longue durée et la psychiatrie. L’objectif est d’évaluer les prati...

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Veröffentlicht in:Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S154-S154
Hauptverfasser: Prat, V., Boutelier, C., Sengelin Le Breton, C., Baune, P.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Les recommandations nationales incitent les professionnels à prévenir la transmission croisée des micro-organismes dans la gestion des excreta. Toutes les unités de l’hôpital sont équipées d’un lave-bassin sauf les unités de soins de longue durée et la psychiatrie. L’objectif est d’évaluer les pratiques des soignants lors de la gestion des excreta dans les unités équipées d’un lave-bassin. Questionnaire renseigné fin 2016 par les infirmiers (IDE) et aides-soignants (AS) des services cliniques aigus et gériatriques, sur les équipements de protection, l’hygiène des mains, la gestion des excreta et le nettoyage/désinfection du matériel. Traitement des données par Epi Info. L’analyse a porté sur 129 questionnaires : 80 soignants en gériatrie (25 IDE et 55 AS) et 49 en aigus (25 IDE et 24 AS). Les résultats des pratiques sont identiques entre les deux secteurs. Le taux de conformité du port de gants avec tablier est de 97 % (125) et celui de l’hygiène des mains est de 98 % (127), sans différence entre IDE et AS. Le port de masque ou de lunettes est moins satisfaisant, il est respectivement de 62 % (31) et 24 % (12) pour les IDE et 72 % (57) et 18 % (14) pour les AS. L’utilisation du savon doux persiste : 98 % (49) des IDE et 40 % (32) des AS l’utilisent mais 48 % (24) des IDE et 55 % (44) des AS associent un produit hydro-alcoolique. La moitié des IDE et des AS fait une hygiène des mains avant et après le port de gants. Les excreta ne sont jamais éliminés dans le lave-bassin par 64 % (32) des IDE et 58 % (46) des AS. L’élimination se fait dans les toilettes pour 36 % (46) des soignants. Un sac à bassin est utilisé pour 34 % (16) des IDE et 31 % (25) des AS. Pendant l’hospitalisation, 30 % (15) des IDE et 41 % (32) des AS privilégient la désinfection manuelle. À la sortie du patient, 74 % (95) des soignants utilisent le lave bassin. Le port du tablier et des gants sont des éléments de protection appliqués par la majorité des IDE et AS, seul le risque oculaire n’est pas pris en compte pour 80 %. Le taux global d’observance d’hygiène des mains par les soignants est satisfaisant notamment après le soin, traduisant la volonté de se protéger. Le respect des précautions standards est similaire entre les IDE et les AS sur l’ensemble de l’établissement, sans doute lié à la formation initiale commune. L’élimination directe des excreta dans les toilettes du patient peut être perçue comme une économie de temps et de pas. De plus, les dysfonctionnements répétés par manque d
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2017.03.372