Filière infectieuse : des urgences au MIA
En 2015–2016, nous avons ouvert une unité de maladies infectieuses aiguës (MIA) dédiée aux patients provenant des urgences. Les objectifs de cette unité de 10 lits étaient de développer la filière infectieuse à partir des urgences, une standardisation de la prise en charge thérapeutique basée sur le...
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Veröffentlicht in: | Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S34-S35 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En 2015–2016, nous avons ouvert une unité de maladies infectieuses aiguës (MIA) dédiée aux patients provenant des urgences. Les objectifs de cette unité de 10 lits étaient de développer la filière infectieuse à partir des urgences, une standardisation de la prise en charge thérapeutique basée sur les principaux syndromes infectieux rencontrés aux urgences en privilégiant la voie per os, la lutte contre les voies veineuses périphériques et les sondes urinaires inutiles et une DMS inférieure à 4jours.
Les protocoles d’antibiothérapie, validés par les médecins urgentistes, microbiologistes, internistes et infectiologues ont été établis à partir des données de la littérature, des avis d’experts et l’écologie locale. La présence d’un cathéter veineux ou urinaire mis en place au SAU, la réévaluation de son utilité réelle à l’arrivée au MIA, ainsi que l’adhésion aux protocoles antibiotiques ont été évalués au fil de l’eau. Depuis 2015, trois périodes se sont succédées : établissement et acceptation du protocole, application du protocole directement, renseignement en outre d’une fiche justificative.
Durant 20 mois, 1356 patients (moyenne d’âge de 63,4 ans) ont été hospitalisés dont 1075 (79 %) pour un des syndromes pour lesquels les traitements antibiotiques avaient été protocolisés. Les 3 principales causes d’hospitalisation étaient une pneumonie (42 %), une infection urinaire fébrile (15 %), une infection des parties molles (11 %). La durée moyenne d’hospitalisation était de 3,6jours. Au total,1167 patients (86 %) étaient porteurs d’une voie veineuse périphérique à leur admission dans le service dont 56 % ont été retirés à l’arrivée dans le service. La proportion de patients hospitalisés avec un cathéter intraveineux périphérique mis en place au SAU a effectivement diminué de (267/281, 95 %) à (487/544, 89,5 %) jusqu’à (413/531, 77,8 %) avec la fiche (p |
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ISSN: | 0399-077X 1769-6690 |
DOI: | 10.1016/j.medmal.2017.03.083 |