Comment améliorer la spécificité de l’EEG ?

La « surinterprétation » de l’EEG désigne l’identification erronée de figures comme pathologiques, conduit à de faux diagnostics et expose à des traitements médicaux inappropriés [1–3] . Identifier correctement les faux positifs permet de réduire ce risque et, de fait, améliore la spécificité de l’E...

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Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2017-06, Vol.47 (3), p.219-219
Hauptverfasser: Vercueil, Laurent, Doudoux, Hannah, Sabourdy, Cécile
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:La « surinterprétation » de l’EEG désigne l’identification erronée de figures comme pathologiques, conduit à de faux diagnostics et expose à des traitements médicaux inappropriés [1–3] . Identifier correctement les faux positifs permet de réduire ce risque et, de fait, améliore la spécificité de l’EEG. Les faux positifs de l’EEG sont classés en trois types : – les artefacts ; – les variants EEG normaux ; – les figures paroxystiques fortuites. Dans ce dernier cas, le « faux positif » est clinique et non strictement EEG : la pertinence d’anomalies EEG « réelles » est mise en doute par le contexte de survenue (c.-à-d. malaise non épileptique conduisant à découvrir une anomalie EEG fortuite). Cette catégorie de faux positif souligne l’important de l’intégration clinique des données de l’exploration. En revanche, dans les deux premiers types de faux positifs, c’est l’analyse de l’EEG qui doit permettre de les identifier et de désamorcer le risque de faux diagnostic. L’identification des artefacts repose sur la maîtrise du contexte de l’enregistrement, la vérification de la qualité du recueil (contacts) et des propriétés essentielles du signal artefact, biologique (ECG, myogramme, oculogramme, dermogramme, mouvement) ou non biologique (contact, contamination du signal). Dans le cas des variants EEG normaux, leur identification peut être rendue plus difficile du fait de certaines caractéristiques qui les rendent proches des figures pathologiques. Le développement de critères reposant sur des traits communs, serait utile à leur identification. Nous proposons une approche par critères diagnostiques des variants EEG normaux, basée sur la détermination de critères majeurs (activité asymptomatique, rythmique, non recrutant, réactive), et mineurs (activité focale, fragmentée, de morphologie variable), permettant d’établir un niveau de certitude sur le caractère normal de figures EEG inhabituelles. Ces critères feront l’objet d’une évaluation de leurs propriétés. Ils sont destinés à être améliorés de façon consensuelle lors de la réunion de Vincennes.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2017.05.086