They deserved better/Ils méritaient mieux
L'ironie est presque tangible. Au moment où l'Organisation mondiale de la santé cherche une façon de mesurer la normalisation internationale des principes et des normes sur la transplantation d'organes, nos politiques et nos programmes de don d'organes sont embourbés dans ce que...
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Veröffentlicht in: | Canadian Medical Association journal (CMAJ) 2007-05, Vol.176 (11), p.1557 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L'ironie est presque tangible. Au moment où l'Organisation mondiale de la santé cherche une façon de mesurer la normalisation internationale des principes et des normes sur la transplantation d'organes, nos politiques et nos programmes de don d'organes sont embourbés dans ce que la présidente de la Société canadienne de transplantation, Lori West, a déjà qualifié «d'abîme éternel» des tiraillements administratifs intergouvemementaux (JAMC 20065175:1043-4). Au lieu d'un système national rationnel de répartition équitable des organes disponibles et d'optimisation des dons, la séparation des pouvoirs en matière de soins de santé au Canada a produit un assemblage hétéroclite de politiques, de pratiques et de systèmes provinciaux. La même approche morcelée et la même inertie caractérisent les politiques qui visent à améliorer les taux de dons d'organes. Il s'ensuit que nous n'avons pas encore de système national de déclaration obligatoire des décès survenus aux soins intensifs ou à l'urgence. Il n'y a aucune normalisation des politiques sur la définition et la détermination de la mort cérébrale. Le Canada n'a rien fait non plus pour étudier et établir des politiques nationales concrètes sur des enjeux comme le don après la mort cardiaque, l'échange jumelé entre donneurs vivants de provinces différentes ou les encouragements au don comme le remboursement des frais funéraires du donneur, le congé de maladie pour don, le remboursement des frais de déplacement et de séjour du donneur, ou l'accès prioritaire pour d'anciens donneurs qui ont besoin d'organes. Or, même si c'est vrai, nous pouvons sûrement faire mieux qu'aspirer à la médiocrité moyenne. La longueur des listes d'attente pour des organes et les décès témoignent de la nécessité d'améliorer les taux. [Il] faudrait lancer un débat national pour déterminer s'il faut adopter un nouveau paradigme societal dans lequel le don d'organes est considéré comme une responsabilité civique, en commençant par implanter le principe du consentement présumé en vertu duquel on considère que tous les citoyens sont des donneurs possibles au moment de leur décès, à moins d'indication contraire donnée d'avance. Il faut aussi élaborer et adapter des méthodes normalisées de gestion des organes et améliorer les programmes d'éducation sur le don à l'intention des médecins et d'autres travailleurs de la santé des premières lignes. |
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ISSN: | 0820-3946 1488-2329 |