κε–jν ἈριΟντίας ἐνίκε– (IG V 1 213, Sparte, fin Ve a. C.): La dryade «des chênes verts

Résumé L’étude conjointe de l’anthroponyme récemment publié Ἀριουντίας (SEG 49, 489, dédicace de ca 500, dont est proposée une nouvelle lecture) et du nom de la divinité laconienne Ἀριοντία dans le palmarès des victoires hippiques de Damônôn (IG V 1 213, Sparte, fin V e a. C.) corrobore l’étymologie...

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Veröffentlicht in:Glotta (Göttingen) 2017-03, Vol.93 (1), p.95-116
1. Verfasser: Sophie, Minon
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Résumé L’étude conjointe de l’anthroponyme récemment publié Ἀριουντίας (SEG 49, 489, dédicace de ca 500, dont est proposée une nouvelle lecture) et du nom de la divinité laconienne Ἀριοντία dans le palmarès des victoires hippiques de Damônôn (IG V 1 213, Sparte, fin V e a. C.) corrobore l’étymologie proposée pour celui-ci par Bechtel, qui l’associait à un lieu-dit ἀρία, comme par exemple aux confins d’Orchomène d’Arcadie, c’est-à-dire «Chêne vert», variété englobant les chênes-liège dits aussi φελλόδρυς. Ce serait alors une dryade, au nom d’origine toponymique, sans lien aucun ni avec le poète Arion, ni avec les étymologies populaires qui auraient consisté à en faire une divinité de la course, «la très rapide», de *ἀρι-Fιοντ- ou de *ἀρ-ιοντ-. L’autre intérêt du nom Ἀριουντίας est de montrer que la voyelle précédant l’élément -nt- du suffixe *-went- était de quantité longue et de nature fermée dès une époque très ancienne en zone dialectale corinthienne, voire en Élide, comme on l’observe au IVe siècle en zone dorienne du Nord-Ouest. Etant donné qu’il n’existe pas d’exemple assuré d’hyphérèse de -/oe/- en laconien, il paraît plausible de supposer une longue aussi dans le génitif Ἀριοντίας de l’inscription de Damônôn. Si le vocalisme médian de Ἀριουν-τίας était éléen, on aurait là le plus ancien témoignage de l’emploi local de la notation OY pour noter /o:/ secondaire diffusée depuis Corinthe. Ce serait un argument supplémentaire en faveur de l’évolution postulée par G. A. Sheets, qui aurait fait passer un certain nombre de dialectes, de la Doris mitior, à la Doris severior. Abstract The study of both the personal name Ἀριουντίας recently published (SEG 49, 489, a c. 500 BC dedication, of which is given here a new edition) and the Laconian theonym ἈριOντία in the record of Damonon’s horse-races victories (IG V 1 213, Sparta, late 5th BC) corroborates Bechtel's etymology of the latter: he linked the theonym to a place called ἀρία, as near the Arcadian Orchomenos, i. e. ‘holm oak’, a species including the φελλόδρυς. Thus, Ἀριοντία would have been a dryad, whose name had had a toponymic origin, without any connection neither with Arion the poet nor with any popular etymology trying to explain the name as linked to ‘running’ and meaning ‘the fastest’, from *ἀρι-Fιοντ- or *ἀρ-ιοντ-. Another interest of the name Ἀριουντίας comes from the quality and quantity of the vowel before the -nt- of the *went- Suffix: we see that it was long and its timbre closed very early
ISSN:0017-1298
2196-9043
DOI:10.13109/glot.2017.93.1.95