Potato rope families: sharing food and precarious kinship in a West African fishing town
This article examines the considerable material work men and women in coastal Sierra Leone invest in the attempt to nurture the webs of relations which, they hope, will catch them when their catches fail. From the raw fish handed to a stranger on the wharf to the intimate sharing of cooked rice at h...
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Veröffentlicht in: | Social anthropology 2017-11, Vol.25 (4), p.493-508 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | This article examines the considerable material work men and women in coastal Sierra Leone invest in the attempt to nurture the webs of relations which, they hope, will catch them when their catches fail. From the raw fish handed to a stranger on the wharf to the intimate sharing of cooked rice at home, huge volumes of food circulate through Tissana's gift economy each day, in patterns that map each person's evolving network of friendships and romances. These networks of relationships are sometimes referred to locally as ‘potato rope families’, referring to their fast‐growing, ‘rhizomorphous’ forms. As the article progresses, I explore the ‘darker’ side of this flexible mode of reckoning social belonging. Huge anxiety is generated by the knowledge that, in the absence of gifts to hold them together, many of these intimate relations would atrophy and collapse as rapidly as they were formed. In other cases, a gift of rice is not only the substance of survival and kinship, but also a potent expression of power.
Les« familles‐corde‐de‐pommes‐de‐terre »: partage de nourriture et parenté précaire dans une ville de pêcheurs de l'Afrique de l'Ouest
L’économie de la pêche en Sierra Leone, comme d'autres en Afrique de l'Ouest, est étirée jusqu’à sa limite. Les prises étant de plus en plus petites et imprévisibles, la seule source réelle de sécurité est que les individus cherchent à s'insérer dans des réseaux de relations de soutien. Cet article analyse le travail matériel considérable effectué par les hommes et les femmes dans le but de nourrir les réseaux de relations qui, selon eux, serviront de filet de sauvetage quand la pêche ne marche pas. Du poisson cru offert à un étranger sur le quai, au partage intime du riz préparé à la maison, des volumes énormes de nourriture circulent tous les jours dans l’économie du don à Tissana, selon des motifs qui cartographient le réseau dynamique des amitiés et des relations amoureuses de chacun. Ces réseaux de relations sont parfois désignés localement comme des « familles‐corde‐de‐pommes‐de‐terre », en référence à leur forme « rhizomorphe » et à croissance rapide. A mesure que l'article avance, l'accent est mis sur le côté « plus sombre » de ce mode souple de prise en compte de l'appartenance sociale. En effet, une énorme anxiété se génère par le fait de savoir qu'en l'absence de cadeaux pour les maintenir, beaucoup de ces relations intimes s'atrophieraient et s'effondreraient aussi vite qu'elles se sont formées. Dans d'autre |
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ISSN: | 0964-0282 1469-8676 |
DOI: | 10.1111/1469-8676.12448 |