Technical change and productivity growth in the British coal industry, 1974–1990

After 15 years of comparative stagnation, labour productivity growth in the coal industry since 1985 has outstripped that of all other British industries. This paper assesses technical change in the British coal industry since large programmes of colliery investment and mining R&D were launched during the 1973–1974 oil shock. A wide range of innovations in mining technology and measurement and control systems were developed in the late 1970s and early 1980s and then widely applied from 1985 onwards. These increased the productive potential of the lower-cost pits, and led to the concentration of output on far fewer coalfaces and collieries, and a huge reduction in manpower. Since the 1984–1985 miners' strike there have also been changes in labour relations and management authority, but these could not by themselves have secured the step jump in daily output per coalface in an industry in which production has long been mechanised. Despite the productivity growth and cost reduction, British coal remains vulnerable to competition forn imported coal which is cheap at the current exchange rate. Decisions to be taken over the next few years will determine whether the sustained effort to modernise the British coal industry will have been worth while. Après 15 ans de stagnation comparative, la croissance de la productivité de la main d'oeuvre dans l'industrie minière a devancé depuis 1985 celle de toutes autres industries Britanniques. Cet article évalue le changement technique dans l'industrie minière en Grande Bretagne depuis l'implementation des programmes à grande echelle d'investissement dans les houillères et de recherchedé veloppement minière pendant la crise de pétrole 1973–1974. Un grand nombre d'innovations en technologie minière et dans les systèmes de mesure et de contrôle ont été développés entre la fin des annees '70 et le début des annees '80 et implementés largement à partir de 1985. Ces méthodes ont produit une forte hausse dans le potentiel productif des mines de cout peu élevé, et ont mené vers une concentration de productivité en beaucoup moins de fronts de taille et houillères, et vers une réduction très considérable en main d'oeuvre. Depuis la grève des miniers de 1984–1985, il y a eu des changements dans les relations laborales et dans l'authorité directrice, mais celles-lá ne suffisent à expliquer la croissance abrupte dans la productivité par jour par front de taille dans une industrie où la production a été mechanisée depuis longtemps. Mal