Structure sociale et ordres juridiques originels dans l’Outaouais supérieur et les régions voisines: I – L’organisation sociale des peuples algonquiens du Québec dans la perspective de la « longue durée
Cet article fait un retour sur des thèses classiques en recherche algonquiniste en noyautant la réflexion autour des conceptions de la bande déjà proposées. Il présente d’abord un bref aperçu de recherches antérieures sur une application de la théorie des maîtrises foncières et fruitières où les con...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Recherches amérindiennes au Québec 2016, Vol.46 (2-3), p.105-116 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Cet article fait un retour sur des thèses classiques en recherche algonquiniste en noyautant la réflexion autour des conceptions de la bande déjà proposées. Il présente d’abord un bref aperçu de recherches antérieures sur une application de la théorie des maîtrises foncières et fruitières où les concepts de bande locale et de bande régionale ont été utilisés et il pose à nouveau le problème de leur définition en reprenant à Edward S. Rogers un questionnement sur des notions afférentes. En prenant pour modèle une classification de niveaux d’interactions sociales proposée par Eleanor Leacock, l’auteur tente d’illustrer la configuration de la maisonnée multifamiliale en se reportant à un récit d’« hivernement » du Père Paul Lejeune, en vue de dégager certains paramètres de conduites sociales caractérisées par l’esprit du don. La mythologie est convoquée pour témoigner de cet esprit chez les Algonquins de l’Outaouais supérieur, pour ensuite servir d’amorce au développement d’une hypothèse sur la bonne distance à établir pour se trouver un conjoint dans le cadre des relations matrimoniales. L’auteur interroge ensuite l’emploi des mots « quartier » et « district » qui auraient désigné des espaces de maîtrises foncières et fruitières étayant les rapports de collaboration entre les membres d’une unité que Leacock appelait « bande d’hiver ». |
---|---|
ISSN: | 0318-4137 1923-5151 |
DOI: | 10.7202/1040439ar |