Rééducation fonctionnelle des troubles musculo-squelettiques de l’appareil manducateur : de ses principes biologiques à la clinique (4e partie)

Introduction : Dans les troubles musculo-squelettiques (TMS), les effets biologiques de la rééducation fonctionnelle sont en cours d’évaluation. Discussion : Elle entraîne des modifications motrices. Dans les cervicalgies, elle augmente l’activité agoniste, diminue les activités synergistes compensa...

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Veröffentlicht in:Journal of oral medicine and oral surgery 2015-04, Vol.21 (2), p.91-100
Hauptverfasser: Fougeront, Nicolas, Garnier, Bruno, Fleiter, Bernard
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Introduction : Dans les troubles musculo-squelettiques (TMS), les effets biologiques de la rééducation fonctionnelle sont en cours d’évaluation. Discussion : Elle entraîne des modifications motrices. Dans les cervicalgies, elle augmente l’activité agoniste, diminue les activités synergistes compensatoires et l’activité antagoniste, et a priori améliore les régulations anticipatoires. De plus, la rééducation induit des modifications neuroplastiques au sein de l’aire motrice M1. On suppose que la rééducation volontaire et d’origine cérébrale « court-circuiterait » les régulations segmentaires induites par la douleur, et entraînerait une commutation depuis la stratégie motrice avec co-activation agoniste/antagoniste vers l’inhibition réciproque. Au niveau du muscle, la rééducation augmenterait : l’hyperhémie fonctionnelle, l’angiogenèse capillaire autour des fibres musculaires, le métabolisme oxydatif et le taux d’ATP au sein des fibres musculaires. Dans les algies et dysfonctionnements de l’appareil manducateur, la mastication en soi n’est pas un moyen de rééducation. Mais à terme, elle permettrait de conserver les bénéfices de la rééducation. Chez des sujets indemnes de douleur, les exercices de la langue entraînent des modifications neuroplastiques au sein de M1. Conclusion : Donc, on peut supposer que la rééducation dans les TMS induit des modifications plastiques depuis le cerveau jusqu’au muscle, mais il faudrait mieux connaître ses effets biologiques afin d’optimiser la thérapeutique. Introduction: Biological effects of re-education are under study in musculo-skeletal disorders (MSD). Discussion: Re-education induces motor activity changes. In neck-pain, it increases agonistic activity, it decreases synergistic and compensatory activity and antagonistic activity, and presumably it improves feed-forward motor regulation. Moreover, re-education induces neuroplastic changes in cortical motor area (M1). It is supposed that voluntary and cerebrally driven re-education would “short-circuit” segmental pain induced motor changes and would induce a switch from co-activation towards reciprocal inhibition motor strategy. In muscle, exercises would: increase functional hyperheamia, induce capillary angiogenesis around muscle fibres, and increase oxidative metabolism and ATP rate in muscle fibres. In temporo-mandibular disorders, mastication per se is not a means of re-education but physiological mastication is one of the goals of treatment. In the long term, masti
ISSN:1273-2761
2105-1011
2608-1326
DOI:10.1051/mbcb/2014034