“Helter Skelter” et l'héritage polémique des années 1960
À la fin des années 1960, on considérait le rock comme un aspect important de la contre-culture révolutionnaire. Mais le White Album des Beatles fut reçu de façon ambivalente – on l’accusa notamment de nostalgie réactionnaire. La chanson « Helter Skelter » était difficile à catégoriser à l’époque ;...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Volume ! 2012, Vol.9 : 2 (2), p.33-49 |
---|---|
Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | À la fin des années 1960, on considérait le rock comme un aspect important de la contre-culture révolutionnaire. Mais le White Album des Beatles fut reçu de façon ambivalente – on l’accusa notamment de nostalgie réactionnaire. La chanson « Helter Skelter » était difficile à catégoriser à l’époque ; le fait qu’on l’associe par la suite avec les meurtres commis par la Famille Manson la rendit tristement célèbre. Les premières reprises du morceau en firent un canon du hard rock naissant, avant que le heavy metal ne prenne la relève. Plus tard, des versions plus éclectiques la détournèrent pour en faire une critique du projet culturel des années 1960, en invoquant la figure menaçante de Charles Manson. D’autres tentèrent plus tard d’exorciser ce spectre maudit, pour la réinscrire dans la grande tradition du rock. Analyser « Helter Skelter » par le prisme ses innombrables reprises, c’est faire l’histoire de l’héritage polémique des années 1960.
In the late sixties rock music was typically seen as an important aspect of the revolutionary counterculture ; but the Beatles’ ‘White Album’ was ambivalently received, amidst allegations of reactionary nostalgia. The song ‘Helter Skelter’ was difficult to classify at the time; its subsequent associations with cult murderers the Manson Family made it notorious. Largely overlooked for several years, the few early covers usually rendered it as hard rock. Later, more generically diverse and deviant renditions would reinflect the song as a critique of the sixties’ countercultural project. Patterns of reclamation and contestation have made covers of the song a telling index of revisionist attitudes to the 1960s and their legacies. |
---|---|
ISSN: | 2117-4148 1950-568X |
DOI: | 10.4000/volume.3403 |