Études stratigraphique et sédimentologique de sites archéologiques du parc du Lac Leamy (Gatineau): De l’Archaïque à aujourd’hui

L'attention fut portée sur trois sites en particulier (fig. 3) : a) BiFw-20, qui est le plus élevé (~ 44 m) et vraisemblablement le plus ancien connu à ce jour (~ 4500 ans AA) ; b) BiFw-18, où un diamicton a été identifié directement sous les dépôts silto-argileux dans lesquels on trouve les tr...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Recherches amérindiennes au Québec 2008, Vol.38 (1), p.79-84
Hauptverfasser: Vaillancourt, Jeffrey, Prichonnet, Gilbert, Lamothe, Michel
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:L'attention fut portée sur trois sites en particulier (fig. 3) : a) BiFw-20, qui est le plus élevé (~ 44 m) et vraisemblablement le plus ancien connu à ce jour (~ 4500 ans AA) ; b) BiFw-18, où un diamicton a été identifié directement sous les dépôts silto-argileux dans lesquels on trouve les traces d'occupations ; et c) BiFw-6, qui est le site le plus étudié par les archéologues, et probablement celui qui présente la plus longue séquence d'occupation, soit du Sylvicole moyen à la période de contact. OBSERVATIONS AU MICROSCOPE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE Seuls les grains supérieurs à 250 µm ont été utilisés pour ces analyses (fig. 4). Les données recueillies sur les variations du niveau des eaux avant la construction du barrage de Carillon (voir fig. 2) démontrent que les sites les plus bas étaient fréquemment inondés. En effet, les fouilles archéologiques au parc du Lac Leamy n'ont révélé à ce jour aucune trace d'habitation majeure, sans doute à cause des crues cycliques qui ne permettaient pas une installation permanente, et vraisemblablement non nécessaire durant la belle saison pour ces populations nomades.
ISSN:0318-4137
1923-5151
DOI:10.7202/039749ar