La chasse au phoque: une activité multimillénaire

Pour sa part, Brigitte Bardot pourfendait le WWF (World Wildlife Fund), l'accusant de soutenir le gouvernement canadien dans sa politique de quota pour limiter la grandeur du troupeau de phoques du Groenland (AFP 2003 : Ainsi, dans les deux derniers numéros des mois de février et mars 2003 de son bulletin Sustainable eNews, le IWMC World Conservation Trust dirigé par Eugène Lapointe se montre favorable à cette activité traditionnelle au Canada, comme il se porte à la défense des activités d'exploitation des ressources fauniques par les populations qui en dépendent pour leur alimentation, dans la mesure où elles sont bien contrôlées, c'est-à-dire de façon durable (voir Henke 2003a et 2003b). Dès 1965, et pendant de nombreuses années, des organisations comme IFAW, Greenpeace, Sea Sheperd, etc., et leurs leaders, tels que Brian Davies et Paul Watson, ou une star de cinéma comme Brigitte Bardot ont utilisé ces images ou d'autres tout aussi saisissantes pour la promotion de leurs organisations. Dans son livre plus récent intitulé Animal Rights, Human Rights, Ecology, Economy and Ideology in the Canadian Arctic, George Wenzel (1991) a repris en détail l'analyse des interrelations étroites entre la chasse au phoque, les autres activités de subsistance tout au long du cycle annuel, l'alimentation, l'organisation sociale communautaire et les liens spirituels que les Inuits entretiennent avec les animaux et la nature en général.