Laurent Girouard, un pionnier de l’archéologie québécoise

Quand on lit les rapports de la SAPQ (1967, 1968, 1969, 1970), la découverte de la station 2 à l'été 1967, et plus particulièrement ce qui semble être une occupation iroquoienne du Sylvicole supérieur, suscite chez Girouard un très grand intérêt qui se concrétisera en 1972 par le dépôt de son mémoire de maîtrise sur la présence iroquoienne sur cette station de Pointe-duBuisson. Son dévouement à Pointe-du-Buisson, qui atteint son point culminant avec la découverte et la fouille cle la station 2, sera prolongé et transposé au site Mandeville où, avec très peu cle moyens, il a continué son oeuvre en vue d'assembler l'une des plus importantes collections d'un site iroquoien clu Saint-Laurent. C'est aussi pour leur rendre hommage que j'ai accepté d'écrire ces quelques pages pour honorer celui qui se « cache » derrière ma thèse cle doctorat - et qui a aussi facilité mon initiation sur les différentes stations de Pointedu-Buisson en insistant sur l'importance clu travail à faire pour développer l'archéologie québécoise. Recherches amérindiennes au Québec, Montréal. _____, 1992 : « Au pied du Cap Diamant, l'occupation préhistorique de la Pointe de Québec », in N. Clermont, C. Chapdelaine et J. Guimont (dir.), Inoccupation historique et préhistorique de la Place Royale à Québec.