Un réseau de libraires royalistes à Paris sous la Terreur
La persistance, au cours de l’hiver 1793-1794 de la diffusion d’estampes, de textes et de journaux favorables à la monarchie conduit les autorités de police de Paris à opérer des perquisitions, suivies parfois d’arrestations et de condamnations dans le milieu des libraires et des imprimeurs. Trois a...
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Veröffentlicht in: | Annales historiques de la Révolution française 2000-01, Vol.72 (321), p.45-68 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La persistance, au cours de l’hiver 1793-1794 de la diffusion d’estampes, de textes et de journaux favorables à la monarchie conduit les autorités de police de Paris à opérer des perquisitions, suivies parfois d’arrestations et de condamnations dans le milieu des libraires et des imprimeurs. Trois affaires particulières montrent la puissance du réseau contre-révolutionnaire à Paris et ses liens avec des réseaux coloniaux, à Saint-Domingue ou à l’Île-de-France. Jacques-François Froullé, Thomas Levigneur, qui ont édité et vendu une Liste comparative des appels nominaux lors du procès de Louis XVI, à partir de laquelle se forge la légende de la “majorité à une voix”, sont guillotinés le 31janvier 1794. François-Charles Gattey, libraire au Palais-Royal, éditeur des Actes des Apôtres, périodique royaliste, est convaincu de propagande active avec les colonies et guillotiné le 4 avril 1794. Plusieurs autres marchands, comme Michel Wébert ou la veuve Lesclapart, sont également guillotinés sur les mêmes accusations tandis que les libraires Garnéry et Desenne sont libérés juste après Thermidor. Outre les figures des protagonistes et le détail des interrogatoires, l’article s’attache à l’étude du contenu des textes incriminés. |
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ISSN: | 0003-4436 1952-403X |
DOI: | 10.4000/ahrf.180 |