Relire La poésie pure (1926) d'Henri Bremond
Dans les discussions littéraires des années 20, au moment où triomphe le désir d'autonomie des écrivains, la notion de « poésie pure » est au cœur de tous les débats. Le concept, toutefois, n'a pas de sens bien défini. D'un côté, la « poésie pure » se distingue par son exploitation de...
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Veröffentlicht in: | Orbis litterarum 2013-12, Vol.68 (6), p.506-522 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les discussions littéraires des années 20, au moment où triomphe le désir d'autonomie des écrivains, la notion de « poésie pure » est au cœur de tous les débats. Le concept, toutefois, n'a pas de sens bien défini. D'un côté, la « poésie pure » se distingue par son exploitation de toutes les ressources du langage littéraire. Elle est alors vue comme un contrepoids salutaire au lyrisme traditionnel qui insiste trop lourdement sur le « message » du texte, au détriment de sa forme et de son style. De l'autre côté, la « poésie pure » ouvre aussi la voie d'une expérience poétique d'un type nouveau, presque religieux. Auteur d'une conférence célèbre sur le sujet (1925), Henri Bremond a proposé une réflexion fouillée de la « poésie pure ». Ses textes, pourtant, sont plus cités que lus. La présente étude tente de faire une lecture détaillée de ses principales idées et de les situer dans un contexte européen plus large. |
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ISSN: | 0105-7510 1600-0730 |
DOI: | 10.1111/oli.12020 |