Quand les documentaristes de l’ONF « fictionnalisent » les potentialités télévisuelles
En 1953, l’ONF inaugure ses deux premières séries documentaires spécialement conçues pour la télévision de Radio-Canada : Sur le vif/On the Spot et Regards sur le Canada/Window on Canada. Ces deux séries hebdomadaires, qui vont garder l’antenne jusqu’en 1956 pour la première et 1955 pour la seconde,...
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Veröffentlicht in: | Cinémas (Montréal) 2013, Vol.23 (2-3), p.15-38 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En 1953, l’ONF inaugure ses deux premières séries documentaires spécialement conçues pour la télévision de Radio-Canada : Sur le vif/On the Spot et Regards sur le Canada/Window on Canada. Ces deux séries hebdomadaires, qui vont garder l’antenne jusqu’en 1956 pour la première et 1955 pour la seconde, vont connaître un accueil mitigé de la part du public, en particulier Regards sur le Canada. Chacune de ces séries est différente dans son principe, même si les artisans de l’une sont souvent ceux de l’autre (notamment Bernard Devlin). Alors que Sur le vif fonctionne à la manière d’un reportage divertissant simulant le direct télévisuel, Regards sur le Canada fonctionne plutôt à la manière d’un ciné-club éducatif, où un présentateur-conférencier fait jouer d’anciens films qu’il commente ensuite avec des invités sur un plateau de télévision. Le dispositif de ces deux séries est donc significatif, d’un point de vue historique tout autant qu’esthétique : ils marquent, chacun à sa façon, une transition entre le cinéma et la télévision, une phase d’adaptation et d’expérimentation que l’auteur documente et analyse. |
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ISSN: | 1181-6945 1705-6500 |
DOI: | 10.7202/1015183ar |