The Biocultural Transition and the Origin of Modern Humans in the Levant and Western Asia
Au Proche-Orient, la paléontologie humaine et l'archéologie du Pléistocène Supérieur fournissent des témoignages attestant d'une continuité dans le passage du Paléolithique Moyen au Paléolithique Supérieur, ainsi que dans celui de l'Homo sapiens archaïque au moderne; mais ils établiss...
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Veröffentlicht in: | Paléorient 1988, Vol.14 (2), p.159-167 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au Proche-Orient, la paléontologie humaine et l'archéologie du Pléistocène Supérieur fournissent des témoignages attestant d'une continuité dans le passage du Paléolithique Moyen au Paléolithique Supérieur, ainsi que dans celui de l'Homo sapiens archaïque au moderne; mais ils établissent aussi que ces deux transitions ne se sont pas opérées en même temps. Les deux séries de données sont étudiées à la lumière des découvertes récentes de la biologie moléculaire, dont les défenseurs, en faveur de la théorie du remplacement, soutiennent que les humains morphologiquement modernes se développent (ou s'établissent) d'abord au Levant, co-existent avec Homo sapiens archaïque, et enfin, par la suite, les supplantent ou les exterminent. A ceux qui voudraient défendre le remplacement sans mélange génétique de démontrer comment il aurait pu survenir sans laisser de hiatus dans les aspects typologiques et technologiques des assemblages archéologiques du Levant, dans ceux du registre archéofaunique à l'origine de l'économie de subsistance, ou bien encore dans les études sur la distribution spatiale des sites.
Upper Pleistocene human fossil and archaeological evidence from the Levant and western Asia indicates continuity over the Middle/Upper Paleolithic transition and over the transition from archaic to modern Homo sapiens. It also indicates that these transitions did not coincide with each other in time. Both data sets are examined in light of recent claims from molecular biology invoked by replacement advocates in support of the position that morphologically modern humans (MMH) develop (or arrive) first in the Levant, co-exist with archaic Homo sapiens (AHS) and then eventually displace or extirpate AHS. Replacement models that involve no admixture are not supported by the archaeological or the human paleontological evidence. Those who would argue for replacement without gene flow must show how it could have occurred without leaving traces of disjunction in the typological and technological aspects of Levantine archaeological assemblages, in those aspects of the archaeofaunal record that monitor subsistence, and in the evidence from settlement pattern studies. |
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ISSN: | 0153-9345 |
DOI: | 10.3406/paleo.1988.4465 |