Montesquieu et la découverte de l’Amérique
«J'ai ouï plusieurs fois déplorer l'aveuglement du Conseil de François ler qui rebuta Christophe Colomb, qui lui proposait les Indes. En vérité, on fit, peut-être par inadvertance, une chose bien sage»3. Aux environs de 1492, les Conseillers du Roi de France s'intéressaient aux affair...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | The Tocqueville review 1992-01, Vol.13 (2), p.81-95 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | «J'ai ouï plusieurs fois déplorer l'aveuglement du Conseil de François ler qui rebuta Christophe Colomb, qui lui proposait les Indes. En vérité, on fit, peut-être par inadvertance, une chose bien sage»3. Aux environs de 1492, les Conseillers du Roi de France s'intéressaient aux affaires d'Italie plutôt qu’à de nouvelles routes maritimes. Préférer une chimère à un grand dessein, c'est le propre d'une politique insensée. Et pourtant, selon Montesquieu, cette «sottise» fut heureuse: elle épargna à la nation française les périls et les dommages qu'une profonde sagesse n'eût sans doute ni prévus ni évités. |
---|---|
ISSN: | 0730-479X 1918-6649 |
DOI: | 10.3138/ttr.13.2.81 |