Le sublime et l'idée d'énergie: de la théologie au matérialisme
L'idée d'énergie, peu présente en tant que telle dans la doctrine classique, se cherche à travers des notions comme celles de je ne sais quoi et de sublime qui préparent les voies à la linguistique et à l'esthétique de l'énergie, propres au XVIIe siècle. Elles délimitent un champ...
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Veröffentlicht in: | Revue d'histoire littéraire de la France 1986-01, Vol.86 (1), p.62-70 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L'idée d'énergie, peu présente en tant que telle dans la doctrine classique, se cherche à travers des notions comme celles de je ne sais quoi et de sublime qui préparent les voies à la linguistique et à l'esthétique de l'énergie, propres au XVIIe siècle. Elles délimitent un champ à la fois infra-rationnel (la sensibilité, l'imagination) et supra-rationnel (le divin). L'enjeu est théologique, il se perpétue et s'abâtardit dans la tradition qui va de Boileau et Silvain à l'Encyclopédie et à son supplément, mais retrouve son éclat théorique dans le matérialisme de Diderot Le Salon de 1767 exalte dans le sublime la puissance d'une nature qui dépasse l'homme, mais aussi la force de la création artistique: deux réalités que désigne un même mot, celui d'énergie. |
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ISSN: | 0035-2411 2105-2689 |
DOI: | 10.3917/rhlf.g1986.86n1.0062 |