La conciliation travail-études : défis et réalité pour les jeunes élèves africains noirs de Brooks

Le boom économique de ces cinq dernières années a eu des répercussions importantes sur le tissu social de l'Alberta. Les villes de cette province ont connu un rythme de développement sans précédent; leur population s'est accrue et diversifiée. Les entreprises ont désormais un niveau d'...

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Veröffentlicht in:Canadian ethnic studies 2009-09, Vol.41/42 (3-1), p.191
Hauptverfasser: Mulatris, Paulin, Liboy, Malanga Georges
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Le boom économique de ces cinq dernières années a eu des répercussions importantes sur le tissu social de l'Alberta. Les villes de cette province ont connu un rythme de développement sans précédent; leur population s'est accrue et diversifiée. Les entreprises ont désormais un niveau d'activités que la main d'oeuvre disponible arrive à peine à combler. En conséquence, un rapport du Conference Board a prévu il y a deux ans que, si cette tendance économique demeurait inchangée, l'Alberta ferait face à un manque annuel de 332.000 travailleurs d'ici 2025 (Coughlin 2006). On a de plus en plus recours à l'immigration et au travail des jeunes pour répondre à ce besoin de main-d'oeuvre de l'économie albertaine. Bien que l'âge légal du travail soit fixé à 15 ans dans la province, en réalité des adolescents qui ne répondent pas à cette exigence sont de plus en plus présents sur le marché de l'emploi'. De fait, confrontés à une offre croissante dans ce domaine, ces jeunes Canathens cèdent pour la plupart à ce qui semble être devenu une tendance générale et qui exerce une sorte de pression sociale sur eux : la combinaison travail-études. Ce contexte social ainsi que les problèmes sociaux qui s'y attachent ont pour effet de freiner l'intégration socio-scolaire et les aspirations des jeunes immigrés noirs (Taylor et Krahn 2005). Beaucoup d'entre eux perçoivent ainsi l'entrée précoce dans le marché du travail comme une voie de contournement aidant à résoudre rapidement les problèmes financiers auxquels ils font face eux-mêmes ou leurs familles. Pourtant un tel choix les enferme dans un processus de fragilisation financière car, en général, des gains plus importants sont attribuables à des niveaux de scolarité plus élevés (Palameta 2007; Nielsen et al. 2001; Van Ours et Veenman 2003). Les étudiants qui obtiennent un diplôme d'études secondaires ont plus de chances d'améliorer leur qualité de vie que ceux qui n'en ont pas; ils peuvent échapper au chômage chronique et, éventuellement, poursuivre des études postsecondaires. Une enquête de Statistique Canada (2005) a révélé qu'entre 2004 et 2005, le taux de chômage des jeunes décrocheurs était de 19,4 %, presque deux fois plus élevé que celui des autres 20-24 ans; car, même s'ils sont plus susceptibles d'être à la recherche d'un travail, peu d'employeurs sont disposés à les considérer comme employés potentiels. [Comme] indiqué précédemment, cette recherche a un caractère exploratoire. Elle cible une population de nouveaux arri
ISSN:0008-3496
1913-8253