Why We Need an Alternative Approach to the Study of Modern Human Behaviour

In this paper we review recent developments in the debate over the emergence of modern human behaviour (MHB) to show that despite considerable diversity among competing models, the identification of given material traits still underpins almost all current perspectives. This approach, however, allows...

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Veröffentlicht in:Canadian journal of archaeology 2013-01, Vol.37 (1), p.21-47
Hauptverfasser: Ames, Christopher J. H., Riel-Salvatore, Julien, Collins, Benjamin R.
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:In this paper we review recent developments in the debate over the emergence of modern human behaviour (MHB) to show that despite considerable diversity among competing models, the identification of given material traits still underpins almost all current perspectives. This approach, however, allows assumptions over the biological relationship between archaic and modern humans to permeate the definitions of MHB and, as a result, has effectively stultified archaeology's potential contribution to the issue. We suggest that the concept of MHB as currently defined is flawed. It must either be redefined in strictly behavioural terms before reincorporation into the debate over modern human origins or, more productively, discarded all together to avoid the harsh and unrealistic dichotomy it creates between a modern and non-modern archaeological record. Cette étude présente une synthèse des avancées récentes dans la recherche sur l'origine du comportement moderne afin de démontrer que, malgré une diversité superficiellement substantielle entre les divers modèles, l'approche fondamentale qui les sous-tend presque tous reste ancrée dans l'identification de certains traits dans la culture matérielle des populations paléolithiques. Nous soulignons que cette caractéristique peut être problématique puisqu'elle permet à des présuppositions au sujet de la nature des relations biologiques entre humains modernes et archaïques de s'insinuer dans la définition du comportement moderne, ce qui réduit la contribution potentielle que l'archéologie pourrait apporter à la question. Il semble donc raisonnable de conclure qu'en l'état présent des choses, le concept-même de 'comportement moderne' est insatisfaisant. Nous suggérons ici que le concept de comportement moderne doit être soit redéfini sur des bases strictement comportementales ou, mieux, complètement abandonné afin d'amenuiser l'impact conceptuel de la dichotomie rigide qu'il impose entre les données archéologiques considérées 'modernes' et celles considérées non-modernes.
ISSN:0705-2006
2816-2293