La répartition du pergélisol dans trois éboulis alpins du massif de la Dent de Morcles (Valais, Alpes suisses)

Des mesures de la résistivité électrique du terrain (sondages à la verticale et « traînés ») associées à des mesures thermiques de la surface du sol (température basale du manteau nival hivernal ou Bottom Temperature of the winter Snow cover et enregistrements en continu), ont été effectuées afin de...

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Veröffentlicht in:Géomorphologie : revue du Groupe français de géomorphologie 2008 (2), p.87-97
Hauptverfasser: Pieracci, Kim, Lambiel, Christophe, Reynard, Emmanuel
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Des mesures de la résistivité électrique du terrain (sondages à la verticale et « traînés ») associées à des mesures thermiques de la surface du sol (température basale du manteau nival hivernal ou Bottom Temperature of the winter Snow cover et enregistrements en continu), ont été effectuées afin de déterminer la répartition et les caractéristiques du pergélisol dans trois éboulis, constitués de fragments calcaires, situés à proximité de la limite inférieure du pergélisol discontinu dans le Massif de la Dent de Morcles (Suisse occidentale). Les résultats obtenus indiquent que les résistivités électriques maximales et les températures de surface les plus froides se situent systématiquement dans la partie inférieure des éboulis étudiés alors qu’en direction de l’amont, les résistivités décroissent et les températures augmentent. On en déduit que la probabilité de détecter du pergélisol augmente dans le secteur distal. Cependant, les trois éboulis étudiés révèlent des résultats très différents. Si un pergélisol à forte teneur en glace occupe toute la pente dans le cas de l’éboulis des Charmettes, le pergélisol est incertain dans celui du Col du Fenestral. Enfin, la présence de pergélisol est possible dans la partie aval de l’éboulis du Creux du Bouis. Cette dernière configuration est typique, si l’on se réfère à d’autres études effectuées sur les éboulis alpins. Dans ce cas, des circulations d’air complexes à l’intérieur de l’éboulis, associées à d’autres facteurs comme la redistribution de la neige par les avalanches et une granulométrie grossière, en sont vraisemblablement la cause.
ISSN:1266-5304
1957-777X
DOI:10.4000/geomorphologie.6143