Contribution des écosystèmes continentaux à la séquestration du carbone

Cet article est centré sur la contribution des écosystèmes naturels (forêts, prairies) ou cultivés au stockage de carbone, dans la biomasse et dans les sols. Les stocks actuels sont importants (650 Gt pour la végétation, 1500 à 2000 Gt pour les sols contre 750 Gt pour le CO 2 atmosphérique) ; les fl...

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Hauptverfasser: Robert, Michel, Saugier, Bernard
Format: Tagungsbericht
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Cet article est centré sur la contribution des écosystèmes naturels (forêts, prairies) ou cultivés au stockage de carbone, dans la biomasse et dans les sols. Les stocks actuels sont importants (650 Gt pour la végétation, 1500 à 2000 Gt pour les sols contre 750 Gt pour le CO 2 atmosphérique) ; les flux le sont également, avec des émissions de CO 2 dans le passé (déforestation, mise en culture) et actuellement un stockage de carbone (>2 Gt C/an). Cet article met en évidence la variabilité des stocks et des flux, ainsi que les grandes difficultés de mesure, en particulier pour ce qui concerne les variations des stocks. Une action anthropique par le reboisement, le changement d'utilisation des terres et de bonnes pratiques culturales peuvent augmenter la séquestration de carbone dans la biomasse et dans les sols pour des durées de plusieurs décennies, ce qui peut constituer un apport non négligeable à la lutte contre l'effet de serre dans le cadre du protocole de Kyoto et peut avoir, en plus, des effets bénéfiques pour l'environnement. Pour citer cet article : M. Robert, B. Saugier, C. R. Geoscience 335 (2003). This article focuses on the contribution of natural ecosystems (forests, grasslands) and agrosystems to carbon sequestration either in biomass or in soil. Carbon stocks are important (650 Gt in biomass, 1500 to 2000 Gt in soils as compared with 750 for atmospheric CO 2), and also fluxes that led to CO 2 emissions in the past (due to deforestation or cultivation) and which now turn to carbon sequestration (2 Gt C/year). This article shows great spatial variations in stocks and fluxes and great measurement difficulties, especially for stock variations. Anthropic actions such as reforestation (mainly in the North), changes in land use or in crop management, can increase carbon sequestration in biomass or soil, with a residence time of several decades, which is not insignificant with respect to the Kyoto protocol and which also has other environmental benefits. To cite this article: M. Robert, B. Saugier, C. R. Geoscience 335 (2003).
ISSN:1631-0713
1778-7025
DOI:10.1016/S1631-0713(03)00094-4