Prosodie de l’hexamètre homérique : de l’indépendance de la langue par rapport au mètre
Toutes les langues, dans leur diversité, sont capables de produire un rythme mesuré et donc des hexamètres, parce que les techniques de versification, qui appartiennent à la conscience de l’art, opèrent par-dessus le linguistique. Longueur, durée ou quantité linguistiques ne peuvent être distinguées...
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Veröffentlicht in: | Anabases 2014 (20), p.85-100 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Toutes les langues, dans leur diversité, sont capables de produire un rythme mesuré et donc des hexamètres, parce que les techniques de versification, qui appartiennent à la conscience de l’art, opèrent par-dessus le linguistique. Longueur, durée ou quantité linguistiques ne peuvent être distinguées en elles-mêmes : c’est grâce au rythme que l’on établit une certaine régularité dans les retours des temps forts ou des temps marqués du vers. C’est en vertu de la grammaire particulière d’une langue donnée que certains éléments prosodiques, comme les types de syllabe, les accents de mot, les intonations de comma ou de phrase interviennent dans la fabrication du vers métrique en le conditionnant de différentes manières. Présentation d’un extrait de L’Iliade en hexamètres espagnols. |
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ISSN: | 1774-4296 2256-9421 |
DOI: | 10.4000/anabases.4902 |