Nuclear Energy: Science Fiction's Metaphor of Power (L'énergie nucléaire comme métaphore du pouvoir en science-fiction)
Les écrivains de SF n'ont pas toujours été à l'aise avec l'exigence selon laquelle le récit devait être basé sur des conceptions scientifiques extrapolées à partir de données existantes. Les lois de la physique en discussion au tournant du vingtième siècle permettaient de satisfaire d...
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Veröffentlicht in: | Science-fiction studies 1979-07, Vol.6 (2), p.121-128 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les écrivains de SF n'ont pas toujours été à l'aise avec l'exigence selon laquelle le récit devait être basé sur des conceptions scientifiques extrapolées à partir de données existantes. Les lois de la physique en discussion au tournant du vingtième siècle permettaient de satisfaire de très anciennes rêveries de pouvoir et de prospérité, mais elles semblaient anéantir les rêves également vénérables de voyage interstellaire. A l'orée de l'histoire des pulp magazines, l'énergie nucléaire a été adoptée comme métaphore représentant les forces redoutables libérées par la technologie moderne: forces susceptibles de vaincre même certaines lois naturelles génantes. L'article cherche à montrer les différentes façons dont des écrivains aussi différents que van Vogt, Asimov, Simak et Heinlein ont représenté la métaphore nucléaire, ses possibilités et ses limites, et ce avant que l'arme nucléaire ne soit mise en chantier. Avec diverses variations, tous ont perçu l'énergie nucléaire comme susceptible de modifier radicalement la forme de l'histoire, alors même que cette vision du pouvoir entrait en contradiction avec les événements politiques, économiques et sociaux de l'époque. Plusieurs récits montrent le monde industriel, dans lequel la technologie se développe, comme corrompu et compétitif; aucun cependant ne perçoit l'implication des instances gouvernementales et du monde académique dans la recherche industrielle. La capacité des appareils politiques et économiques à modeler la vie de l'homme est minimisée; la conviction qu'en dernière analyse ces appareils sont impuissants contribue à faire taire la méfiance éprouvée à leur égard. Trompée par l'image conventionnelle de l'artisanat créateur des Ford et des Edison, la science-fiction montre du dégoût pour la science industrialisée (dont ces deux inventeurs sont les pionniers) et pour les vastes appareils de recherche scientifique - analogues à ceux dans lesquels la recherche nucléaire se developpa effectivement. Dans la conception de la technologie comme métaphore du pouvoir il y avait cette hypothèse, parfaitement juste (et partagée ultérieurement par les savants atomistes), qu'une arme essentiellement scientifique serait par définition à la portée de toutes les puissances industrialisées et que toutes deviendraient également vulnérables face à elle. On soupçonne même que n'importe qui, pourvu d'un minimum de créativité et de ressources, pourrait réaliser une telle arme, quelles que soient les mesures de sécurité m |
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ISSN: | 0091-7729 2327-6207 |