PARTHENON UND VORPARTHENON - ZUM STAND DER KONTROVERSE

Ce n'est pas le Parthenon lui-même, en dépit de son importance et des problèmes qu'il laisse encore en suspens, qui a suscité une des plus grandes controverses de l'archéologie. C'est au contraire une question particulière en rapport avec lui: le temple, commencé et non achevé, q...

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Veröffentlicht in:Antike Kunst 1981-01, Vol.24, p.21-38
1. Verfasser: DRERUP, HEINRICH
Format: Artikel
Sprache:ger
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Ce n'est pas le Parthenon lui-même, en dépit de son importance et des problèmes qu'il laisse encore en suspens, qui a suscité une des plus grandes controverses de l'archéologie. C'est au contraire une question particulière en rapport avec lui: le temple, commencé et non achevé, qui a précédé le Parthenon, a-t-il été mis en oeuvre avant ou après la mise à sac de l'Acropole par les Perses en 480/479 av. J.-C.? Prenant le contre-pied de la théorie traditionnellement enseignée depuis W. Dörpfeld (datation antérieure à la destruction), W. Kolbe a défendu une datation postérieure à la destruction perse et a tenté de la démontrer sur la base des trouvailles faites au sud du Parthenon (fouilles de l'Acropole de Kawadias-Kawerau) et de leur contexte stratigraphique. Il s'appuie tout d'abord sur le fait qu'avant la construction du « Pré-Parthénon » , le mur de défense mycénien fut démoli, ce qui ne saurait être compris que comme une destruction imputable aux Perses. Il relève d'autre part que les débris et les masses de terre remblayées prennent appui contre le mur d'enceinte de l'époque de Cimon. On a bien avancé, ensuite, des arguments pour réfuter les deux bases de cette hypothèse, mais ce ne le fut qu'au prix de nouvelles contradictions. Le fond du problème est que la documentation insuffisante de la fouille de l'Acropole ne permet plus une affirmation claire, et rend compréhensible que l'on penche à nouveau pour une datation antérieure à la destruction perse, sur la base de la chronologie de la céramique, des proportions du plan du « Pré-Parthénon » et de ses tambours de colonnes disposés ostensiblement dans le mur nord de l'Acropole. Dans la deuxième partie de l'article, l'auteur analyse la nouvelle théorie lancée par R. Carpenter, qui affirme que le Parthenon a été érigé à partir d'éléments de réemploi appartenant au « Pré-Parthénon » , dont la construction était, à l'époque de Cimon, déjà bien avancée. La prise de position se limite dans cet article à une recherche sur les proportions des colonnes, qui amène à la conclusion suivante : les colonnes du Parthenon, du point de vue de leur développement, appartiennent bien à la période attestée pour la construction de l'édifice conservé jusqu'à aujourd'hui.
ISSN:0003-5688