La « question des femmes » durant la période grecque de transition (post)-ottomane

L'article aborde la construction de la « question des femmes » au sein des espaces socio-culturels interconnectés du Royaume grec et des communautés grecques ottomanes. Le contexte est celui de la transition (post)-ottomane, la destruction des structures impériales et la montée de l'État-n...

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Veröffentlicht in:Clio (Toulouse, France) France), 2018-01 (48), p.69-90
1. Verfasser: Exertzoglou, Haris
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:L'article aborde la construction de la « question des femmes » au sein des espaces socio-culturels interconnectés du Royaume grec et des communautés grecques ottomanes. Le contexte est celui de la transition (post)-ottomane, la destruction des structures impériales et la montée de l'État-nation. Durant cette période, de nouvelles divisions sociales et culturelles s'affirment, notamment celle entre public et privé. Les discours nationalistes grecs construisent une représentation des femmes dans la sphère publique qui insiste sur leur contribution aux objectifs et stratégies nationales. Ces discours laissent cependant une marge de manoeuvre aux femmes. L'article montre l'émergence de nouvelles formes d'engagement dans l'éducation, la philanthropie et le monde littéraire où femmes écrivaines, journalistes et militantes interviennent directement. Leurs écrits dans les magazines féminins ont un impact auprès du public féminin lettré. The article explores the construction of the "woman question" within the interrelated social and cultural spaces of the Greek kingdom and the Ottoman Greek communities. This issue should be understood in the broader context of the (post)-ottoman transition period, the complete annihilation of imperial structures and the rise of the nation-state. Within this broader context, new social and cultural lines were drawn, including the division between public and private. Greek nationalist discourses discursively framed women's presence in the public sphere, insisting that women's activities should be compatible with national aims and strategies. However, this discursive framing opened room for negotiation. The article traces the emergence of new forms of female agency, notably in education, philanthropy, and the literary world where women writers, journalists and activists were directly involved in these gendered negotiations. Their writings within women's magazines affected a diverse literate female reading public.
ISSN:1252-7017
1777-5299