Le piano en Russie : professeurs particuliers et pianistes de cour sous le règne d’Alexandre Ier

L’augmentation du nombre des ateliers de fabrication de pianos à queue en Russie pendant les premières décennies du xixe siècle coïncide avec le développement du mécénat à l’égard des artisans et des artistes, dont le nombre augmente pendant le règne d’Alexandre Ier. Les artisans européens, installé...

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Veröffentlicht in:Revue des études slaves 2013, Vol.84 (3/4), p.379-394
1. Verfasser: Swartz, Anne
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:L’augmentation du nombre des ateliers de fabrication de pianos à queue en Russie pendant les premières décennies du xixe siècle coïncide avec le développement du mécénat à l’égard des artisans et des artistes, dont le nombre augmente pendant le règne d’Alexandre Ier. Les artisans européens, installés à Saint-Pétersbourg avant 1820, développent la fabrication de pianos, droits et à queue, dont le commerce s’étend à toutes les régions de l’Empire. Les artisans et les pianistes de cour suscitent conjointement un grand intérêt pour le piano à queue, signe de distinction sociale et préparent l’afflux en Russie d’un nombre important de professeurs en quête d’emploi. En 1820 l’acquisition d’un piano à queue remplit une fonction sociale non-officielle, au moment où Alexandre Ier essaient de rétablir des liens culturels entre le trône et les « classes moyennes ». Sur un plan politique et historique plus général, le succès, rencontré en Russie par les artisans, précepteurs et artistes européens, conforte l’idée de la Russie comme pays européanisé, sur la base de son alliance avec la Prusse, l’Autriche, la Grande‑Bretagne et la France et fait de la salle de concert un lieu de circulation du répertoire contemporain.
ISSN:0080-2557
2117-718X
DOI:10.4000/res.1137