Negotiating Federalism: How Ready Were Cameroonian Leaders before the February 1961 United Nations Plebiscites?

Dans de nombreuses régions d'Afrique, on a essayé sans succès d'adopter le fédéralisme. Il y a à cet é chec des causes différentes. Cet article affirme que les chefs francophone et anglophone du Cameroun n'étaient pas tombés d'accord sur les détails constitutionnels de la réunifi...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Canadian journal of African studies 2002-01, Vol.36 (3), p.425-459
1. Verfasser: Nicodemus Fru Awasom
Format: Artikel
Sprache:eng
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Dans de nombreuses régions d'Afrique, on a essayé sans succès d'adopter le fédéralisme. Il y a à cet é chec des causes différentes. Cet article affirme que les chefs francophone et anglophone du Cameroun n'étaient pas tombés d'accord sur les détails constitutionnels de la réunification avant l'organisation par les Nations Unies des plebiscites du 11 février 1961 qui ont ouvert la voie à la réunification de leurs deux territoires. Contre un tel accord, jouaient, d'une part un passé colonial diamétralement opposé l'un à l'autre, et d'autre, un manque de temps. Le fédéralisme qui était au coeur des négociations constitutionnelles était l'idée des anglophones à qui l'idée était très familière; les français n'ont jamais cessé de traiter l'option avec méfiance parce qu'elle leur était étrangère. Les échanges entre anglophones et francophones ont été d'autant plus compliqués que le Cameroun francophone venait tout juste d'accéder à l'indépendance en janvier 1960 et s'est inquiété de sa politique intérieure jusqu'au milieu des années 1960. Le maximum qu'il a été possible aux francophones de concéder avant le plébiscite de février, sous la pression incessante des anglophones insistant sur une forme vague de système fédéral a été l'esquisse d'une constitution fédérale, en d'autres termes rien de très concret. C'est pourquoi, après le plébiscite, les Nations Unies ont invité les deux Cameroun à entreprendre d'urgentes négociations sur la forme constitutionnelle de leur union.
ISSN:0008-3968