L’Héroïne américaine d’Arnould-Mussot ou l’Anglais imm oral: une pantomime au secours de la France

En 1785, Joseph Mandrillon déclare dans Le Spectateur Américain : « Ce peuple [les Américains], trop longtemps par l’Anglais abusé / Se lasse enfin du joug, et le joug est brisé¹. » Cette phrase est symptomatique de la fin du siècle des Lumières, dans la mesure où « le dernier challenge majeur pour...

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1. Verfasser: Marianne Volle
Format: Buchkapitel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:En 1785, Joseph Mandrillon déclare dans Le Spectateur Américain : « Ce peuple [les Américains], trop longtemps par l’Anglais abusé / Se lasse enfin du joug, et le joug est brisé¹. » Cette phrase est symptomatique de la fin du siècle des Lumières, dans la mesure où « le dernier challenge majeur pour l’hégémonie européenne [en Amérique] est survenu dans les trente dernières années du XVIIIe siècle² », suivant la révolution américaine (1765) et le traité de Paris (1783). Les Anglais, qui ne respectent pas les accords commerciaux ratifiés à l’occasion de l’indépendance des États-Unis du point de vue du
DOI:10.2307/j.ctv30dxx0c.11