D’Indien à Indigène: du pavillon temporaire aux territoires souverains d’exposition
Au temps d’Expo 67, j’avais cinq ans, j’étais conscient de l’effervescence, mais nous habitions loin de Montréal et nous n’avions pas les moyens de payer le voyage¹. L’Exposition universelle est parvenue aux Prairies en noir et blanc surtout, à la télévision et dans le journal. Les célébrations coïn...
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Format: | Buchkapitel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au temps d’Expo 67, j’avais cinq ans, j’étais conscient de l’effervescence, mais nous habitions loin de Montréal et nous n’avions pas les moyens de payer le voyage¹. L’Exposition universelle est parvenue aux Prairies en noir et blanc surtout, à la télévision et dans le journal. Les célébrations coïncidentes du Centenaire du Canada étaient plus accessibles. La veille de la fête du Dominion, le « pied piper of Canada » est arrivé à Edmonton². Bobby Gimby était un homme blanc, frisant la cinquantaine, qui jouait d’une trompette ornée de fausses pierreries, tout en portant une cape. C’était une tête carrée qui |
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DOI: | 10.2307/j.ctv2nwq98s.18 |