As-tu vu celui dont le corps est abandonné dans le désert?: Je l’ai vu, son eṭemmu ne se repose pas aux Enfers… Le devenir du corps par-delà la mort en Mésopotamie
Pour les Mésopotamiens, la mort ne signifie pas l’anéantissement total de la personne humaine mais est perçue comme une rupture conduisant à une autre forme de vie. Suite au décès d’un individu, outre son corps/cadavre (šalamtu ou pagru) qu’il convient d’enterrer avec soin, il subsiste une entité dé...
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Format: | Buchkapitel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Pour les Mésopotamiens, la mort ne signifie pas l’anéantissement total de la personne humaine mais est perçue comme une rupture conduisant à une autre forme de vie. Suite au décès d’un individu, outre son corps/cadavre (šalamtu ou pagru) qu’il convient d’enterrer avec soin, il subsiste une entité désignée par les anciens sous le terme générique d’eṭemmu et que les assyriologues qualifient tour à tour d’«esprit», d’«âme» ou encore de «fantôme». Libérée de son enveloppe physique, cette entité se rend dans l’au-delà où, selon certaines sources textuelles, le défunt conserverait une sorte d’existence «pseudo–matérielle». Si l’on s’intéresse à la question |
---|---|
DOI: | 10.2307/j.ctv2mm20v1.11 |