uPA/PAI-1, Oncotype DX™, Mammaprint®. Valeurs pronostique et prédictive pour une utilité clinique dans la prise en charge du cancer du sein
Dans le cancer du sein, le développement des marqueurs biologiques pronostiques ou prédictifs a pour objectif de mieux identifier les patientes pour lesquelles un traitement par chimiothérapie pourrait être évité ou a contrario indiqué. Dans ce contexte, en 2009, l’Institut national du cancer (INCa)...
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Veröffentlicht in: | Annales de pathologie 2014-10, Vol.34 (5), p.349-351 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans le cancer du sein, le développement des marqueurs biologiques pronostiques ou prédictifs a pour objectif de mieux identifier les patientes pour lesquelles un traitement par chimiothérapie pourrait être évité ou a contrario indiqué. Dans ce contexte, en 2009, l’Institut national du cancer (INCa), agence sanitaire et scientifique de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer, avait publié en partenariat avec la Société française de sénologie et de pathologie mammaire un rapport sur l’état des connaissances relatives aux biomarqueurs uPA/PAI-1, Oncotype DX™ et MammaPrint® dans la prise en charge du cancer du sein. Ce rapport avait montré que seule la valeur pronostique d’uPA/PAI-1 atteignait le plus haut niveau de preuve (LOE I selon la grille de Hayes 1998). En 2012, devant la parution de nouvelles publications et la divergence des messages diffusés sur les signatures moléculaires, il a été décidé d’actualiser le rapport de 2009. Cet article présente les principales conclusions accompagnées de leurs niveaux de preuve.
Le processus de mise à jour s’est appuyé sur l’analyse des données publiées depuis la recherche bibliographique de 2009, complétée par l’avis d’un groupe de travail multidisciplinaire indépendant. Les niveaux de preuve employés sont ceux de la classification définie par Simon en 2009 (grille de Hayes 1998 après mise à jour) : LOE IA et LOE IB : niveau de preuve élevé ; LOE IIB and LOE IIC : niveau de preuve intermédiaire ; LOE IIIC and LOE IV-VD : niveau de preuve faible.
Chez les patientes sans envahissement ganglionnaire (pN0), uPA/PAI-1, marqueurs d’invasion, ont un niveau de preuve élevé (LOE IA selon Simon) pour la valeur pronostique de la survie sans récidive à 10ans. Il reste à confirmer leur valeur prédictive de réponse aux anthracyclines. Pour Oncotype DX™ et MammaPrint®, les valeurs pronostique et prédictive n’ont pas atteint à ce jour le niveau de preuve LOE I. Ce travail confirme les niveaux de preuve précédemment établis dans le rapport de 2009. Par ailleurs, les données ne permettent pas de conclure à une valeur ajoutée de Oncotype DX™ et MammaPrint® par rapport aux outils existants. Les données médico-économiques ne permettent pas de statuer sur le rapport coût/efficacité des stratégies utilisant ces tests dans la décision thérapeutique compte tenu d’un niveau de qualité insuffisant pour la plupart des études et d’une forte incertitude mise en évidence par les quelques études bien menées. En pratique, |
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ISSN: | 0242-6498 |
DOI: | 10.1016/j.annpat.2014.04.010 |