Henri Chomette et l’architecture des lieux de pouvoir en Afrique subsaharienne

Henri Chomette (1921-1995) fut l’un des architectes majeurs de l’Afrique subsaharienne des Trente Glorieuses. Son agence, les Bureaux d’Études Henri Chomette (BEHC), fut active dans vingt-trois pays du continent et proposa une pratique engagée et pluridisciplinaire de l’architecture. Souhaitant « vi...

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Veröffentlicht in:In situ (Paris) 2018-05 (34)
1. Verfasser: Noyer Duplaix, Léo
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Henri Chomette (1921-1995) fut l’un des architectes majeurs de l’Afrique subsaharienne des Trente Glorieuses. Son agence, les Bureaux d’Études Henri Chomette (BEHC), fut active dans vingt-trois pays du continent et proposa une pratique engagée et pluridisciplinaire de l’architecture. Souhaitant « vivre l’Afrique », l’architecte rejeta pastiches et modèles standardisés et accorda une place prépondérante au site, à ses spécificités géographiques, climatiques et culturelles. Son œuvre peut être affiliée au régionalisme critique tel que défini par Kenneth Frampton. Faite de transferts, d’assimilations et de réinterprétations, elle incarna à de nombreuses reprises la puissance publique, les édifices en devenant des symboles, voire des icônes. Dix esquisses monographiques de lieux de pouvoir emblématiques conçus par l’architecte viennent illustrer le propos : trois palais nationaux – projet de palais impérial à Addis-Abeba en Éthiopie, palais national à Cotonou en République du Dahomey (aujourd’hui Bénin), palais national à Bata en Guinée équatoriale –, hôtel de ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire, trois édifices liés à l’administration économique – la banque commerciale d’Éthiopie à Addis-Abeba, la banque d’État à Bata et la Cité financière à Abidjan – et trois résidences de France – à Ouagadougou en République de Haute-Volta (aujourd’hui Burkina Faso), à Cotonou et à Abidjan.
ISSN:1630-7305
DOI:10.4000/insitu.15897