Faut-il légaliser le dopage ?
L’efficacité de la lutte antidopage s’avère très éloignée de l’image qu’en donnent les médias ou les tenants d’un sport qui se doit d’être propre et exemplaire. Cette image tient du cliché. Elle nie les faits qui se répètent, ignore le retard technologique et scientifique de la lutte antidopage et o...
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Veröffentlicht in: | La Revue du MAUSS semestrielle 2012, Vol.40 (2), p.321-334 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’efficacité de la lutte antidopage s’avère très éloignée de l’image qu’en donnent les médias ou les tenants d’un sport qui se doit d’être propre et exemplaire. Cette image tient du cliché. Elle nie les faits qui se répètent, ignore le retard technologique et scientifique de la lutte antidopage et oublie trop souvent le rôle implicite des dirigeants. Plus grave, peut-être, est l’absence de réelle politique de prévention en matière de dopage. La prévention ne peut se limiter aux mesures coercitives, supposant ainsi que condamner suffirait à prévenir. Reste la question de la santé des sportifs eux-mêmes : force est de constater que si aucune mesure de prévention n’existe, aucune enquête épidémiologique d’envergure n’a été, à l’échelon mondial, mise en œuvre pour tenter de mesurer l’impact du dopage. |
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ISSN: | 1247-4819 1776-3053 |
DOI: | 10.3917/rdm.040.0321 |