Quod aliquando fuit, potest instaurari : parler latin au xvie siècle, une restitution en trompe-l’œil ?
La Renaissance a souhaité restituer l’Antiquité y compris dans une pratique de la langue orale, dans la vie quotidienne. On peut se demander cependant jusqu’à quel point cet idéal est réalisable à une époque où pour tous l’apprentissage de cette langue latine est celui d’une langue seconde. En effet...
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Veröffentlicht in: | Anabases 2013-04 (17), p.105-118 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La Renaissance a souhaité restituer l’Antiquité y compris dans une pratique de la langue orale, dans la vie quotidienne. On peut se demander cependant jusqu’à quel point cet idéal est réalisable à une époque où pour tous l’apprentissage de cette langue latine est celui d’une langue seconde. En effet, la prononciation, que les savants le déplorent ou le cachent, est fortement marquée par les vernaculaires des locuteurs et leurs accents respectifs ; et lorsqu’un pédagogue comme Mathurin Cordier veut restituer une langue quotidienne pour les enfants, force est de constater qu’il s’agit d’une langue scolaire, idiomatique, qui n’a de réalité qu’entre les murs du collège, signe de l’impossibilité de revenir à une pratique de locuteurs natifs. |
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ISSN: | 1774-4296 2256-9421 |
DOI: | 10.4000/anabases.4146 |