Théorie de la justice et idéologie : Hume et Rawls
Les points d’accord entre Rawls et Hume vont au-delà du seul repérage des « circonstances de la justice ». Même si Hume se trouve attaché à la théorie utilitariste de l’impartialité que Rawls rejette, Hume n’est pas, selon Rawls, « à proprement parler » utilitariste : il a su reconnaître l’idée selo...
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Veröffentlicht in: | Methodos (Villeneuve-d'Ascq, France) France), 2008, Vol.8 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Les points d’accord entre Rawls et Hume vont au-delà du seul repérage des « circonstances de la justice ». Même si Hume se trouve attaché à la théorie utilitariste de l’impartialité que Rawls rejette, Hume n’est pas, selon Rawls, « à proprement parler » utilitariste : il a su reconnaître l’idée selon laquelle les institutions doivent fonctionner dans l’intérêt de chacun. L’idée d’une coopération sociale en vue de l’avantage mutuel est donc commune à ces deux auteurs. Ils partagent, en outre, une attitude similaire face au « problème de la confiance » en lien avec la stabilité de la justice : l’un et l’autre ajoutent ainsi à la solution extérieure qu’est l’institution étatique, un facteur intrinsèque de stabilité, à savoir, le sens de la justice. L’idée de « justice procédurale » et le rejet, corrélatif, d’un critère indépendant du juste, les relie également ; d’où, enfin, une certaine analogie des critiques respectivement adressées à ces deux auteurs. |
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ISSN: | 1626-0600 1769-7379 |
DOI: | 10.4000/methodos.1513 |