Le Bison des steppes, Bison priscus Bojanus, 1827, de la grotte d’Habarra à Arudy (Pyrénées-Atlantiques)

Au cours du Quaternaire, vraisemblablement à plusieurs reprises, la grotte d’Habarra a piégé de nombreux grands mammifères passés par des deux ouvertures naturelles du toit de la caverne. Le gisement paléontologique a été découvert en 1984 et des fouilles furent pratiquées la même année réunissant d...

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Veröffentlicht in:Paléo (Les Eyzies de Tayac-Sireuil) 2003, Vol.15 - Cahier spécial (15), p.1-102
Hauptverfasser: Prat, François, Delpech, Françoise, Cancel, Nicolas, Guadelli, Jean-Luc, Slott-Moller, René
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Au cours du Quaternaire, vraisemblablement à plusieurs reprises, la grotte d’Habarra a piégé de nombreux grands mammifères passés par des deux ouvertures naturelles du toit de la caverne. Le gisement paléontologique a été découvert en 1984 et des fouilles furent pratiquées la même année réunissant des membres du Groupe Spéléologique de la Vallée d’Ossau (G.S.V.O.), du Groupe Archéologique des Pyrénées-Occidentales (G.A.P.O), de la Direction des Antiquités Préhistoriques d’Aquitaine et de l’Institut du Quaternaire de l’Université de Bordeaux I. Bien que le remplissage fossilifère n’ait été que faiblement entamé, de nombreux ossements furent exhumés se rapportant à plusieurs taxons de grands mammifères pléistocènes : Renne, Cheval, Cerf, Rhinocéros… mais le taxon le mieux représenté est le Bison des steppes tant en nombre de restes qu’en nombre d’individus. Vingt bisons au moins sont représentés et quatre d’entre eux le sont par un nombre élevé d’éléments de leurs squelettes. L’ensemble constitue une documentation sur Bison priscus exceptionnelle qui a été exploitée dans des directions qui ne peuvent être abordées qu’à partir d’échantillons importants.Des éléments de morphologie et de biométrie ont été recherchés pour une distinction 1) au niveau sexuel : pour Bison priscus de nombreux caractères distinctifs mâle-femelle ont été établis ; 2) au niveau spécifique : quelques points concernant notamment les dimensions relatives de grands segments osseux ont pu être précisés ; ils aident à caractériser Bison priscus ; relativement à Bison bison et Bison bonasus ; 3) au niveau générique : l’évidence de l’appartenance des ossements de Bovinés d’Habarra à Bison priscus a permis d’aborder la question de la pertinence de certains critères de différenciation entre les deux genres Bos et Bison.Ce travail a été conçu afin d’en rendre aisée sa consultation, un peu comme un manuel d’anatomie comparée propre aux grands Bovidés qui serait fondé non seulement sur des données actuelles mais aussi sur des restes fossiles : la table des matières, détaillée, permet de localiser rapidement l’emplacement des descriptions et informations relatives soit à un os soit à un individu particulier et le tableau 42 donne pour chaque individu la liste des os lui appartenant.Tout en sachant qu’il n’est pas sans défauts, nous souhaitons que ce travail soit utile et contribue efficacement à faire avancer les connaissances sur ce grand ongulé pléistocène qu’était le Bison des steppes ; en effet
ISSN:1145-3370
2101-0420
DOI:10.4000/paleo.1362