La mort dans la ville de Mexico au xviiie siècle
La ville de Mexico, « capital, corte y cabeza », support de la monarchie catholique en Terre Ferme, constitue un modèle pour analyser les attitudes face à la mort des groupes sociaux différenciés que sont péninsulaires et créoles, religieux et laïcs, castizos, indigènes. La capitale, soumise à des i...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest 2007-12, Vol.114 (4), p.73-95 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | La ville de Mexico, « capital, corte y cabeza », support de la monarchie catholique en Terre Ferme, constitue un modèle pour analyser les attitudes face à la mort des groupes sociaux différenciés que sont péninsulaires et créoles, religieux et laïcs, castizos, indigènes. La capitale, soumise à des influences culturelles diverses, est aussi une ville-modèle ; en ce sens, elle est l’un des terrains d’expérimentation du discours des Ilustrados. Entre le xvie et le xviiie siècle, les rituels et les croyances changent peu ; en revanche, la question des morts est un thème très débattu. Les attitudes traditionnelles, archaïques et baroques face à la mort survivent à la politique hygiéniste. Les Ilustrados ont dû affronter l’Église qui, dès le xvie siècle, avait réussi à imprimer dans les consciences une certaine image des morts de la ville, celle de la communauté des ancêtres identifiée à la communauté des croyants, articulant de fait l’essentiel des pratiques sociales au sacré. |
---|---|
ISSN: | 0399-0826 2108-6443 |
DOI: | 10.4000/abpo.463 |