Le passage de la voie sèche à la voie humide

Grâce aux apports combinés des traités métallurgiques et de chimie et de l’anthropologie, il est possible d’appréhender la question du passage du procédé d’analyse par voie sèche à celui par voie humide. Cette évolution, que l’on doit aux travaux de Gay-Lussac, a été motivée par une recherche de pré...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Artefact (Paris, France : 2013) France : 2013), 2024-11, Vol.21, p.273-290
Hauptverfasser: Téreygeol, Florian, Gauthier, Joseph, Absi, Pascale
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Grâce aux apports combinés des traités métallurgiques et de chimie et de l’anthropologie, il est possible d’appréhender la question du passage du procédé d’analyse par voie sèche à celui par voie humide. Cette évolution, que l’on doit aux travaux de Gay-Lussac, a été motivée par une recherche de précision dans le dosage de l’argent des ateliers monétaires enclenchée dès le xviiie siècle. L’usage de la voie humide n’a pas entrainé la disparition du procédé antérieur. À l’aide de deux exemples actuels pris dans des environnements éloignés, un contexte minier et un atelier urbain, nous montrons pourquoi une technique plongeant ses racines dans le monde médiéval et dont les défauts sont identifiés n’a pas été délaissée au profit d’une technique de dosage plus précise. Au-delà de la recherche de précision, le choix de l’une ou de l’autre méthode repose d’abord sur l’usage qui est fait du résultat analytique et de la sphère économique dans lequel il s’inscrit.
ISSN:2273-0753
2606-9245
DOI:10.4000/12o3s